🧾 Découvre Ethereum 2024 : frais minis et révolution maxi
Ju's Letter, LA newsletter crypto 100% gratuite by JR #59
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Au programme cette semaine :
📰 Hebdo en 3 points : X, ETF Bitcoin & CPI US
🧮 Côté chiffres : Crypto & Bourse
🧬 Zoom crypto : INJ
💎 Investigation éclairante : Frais de gaz Ethereum
Seulement 12 minutes de temps de lecture
📰 Hebdo en 3 points
1️⃣ L’ironie de la SEC sur X
Dans un tournant inattendu, le compte officiel de la SEC sur X (anciennement Twitter) a été victime d'un piratage. Un faux communiqué a été publié, annonçant à tort l'approbation des ETFs Bitcoin spot. Cette annonce erronée a provoqué une flambée du prix du Bitcoin, qui a brièvement grimpé à plus de 48 000 dollars avant de retomber à moins de 45 000 dollars. La SEC, par la voix de son président Gary Gensler, a clarifié que le tweet était non autorisé et que l'approbation des ETF Bitcoin spot n'avait pas été donnée. Cet incident a soulevé des questions sur la gestion de la sécurité du compte de la SEC, notamment après que des observateurs ont noté des "likes" inhabituels attribués par le compte officiel, suggérant un véritable piratage plutôt qu'une simple erreur de programmation. La situation a également été commentée par Elon Musk, ce qui a entraîné une hausse du cours du DOGE. Cette mésaventure souligne l'importance de la cybersécurité, surtout pour une organisation régulatrice comme la SEC.
2️⃣ Date historique pour le Bitcoin
La SEC a finalement accepté les 11 ETFs spot Bitcoin ce mercredi, marquant un tournant majeur pour le bitcoin et l’investissement dans la crypto. Ce mouvement a poussé le bitcoin à atteindre brièvement les 49 000 dollars, avant de redescendre à 46 000 dollars. Le leader incontesté de cette nouvelle vague est l'ETF de BlackRock, qui, malgré son coût plus élevé, a dominé la moitié des volumes échangés. Ce développement historique a suscité un vif intérêt, catapultant les recherches sur l'ETF Bitcoin à un niveau record. Après ce lancement réussi à Wall Street, avec des volumes frôlant 1,5 milliard de dollars, l'attention se tourne désormais vers les futurs ETF axés sur l'ethereum, attendus dès ce printemps.
3️⃣ Le retour du boomerang des taux d’intérêt
Les dernières données sur l'inflation aux États-Unis, indiquant une hausse plus importante que prévu en décembre, ont refroidi les attentes d'une baisse imminente des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine. Cette nouvelle a entraîné une ouverture mitigée de Wall Street. Les prix à la consommation, hors éléments volatils, ont connu une augmentation annuelle de 3,9 %, contre une prévision de 3,8 %. Cette tendance a poussé les marchés à reconsidérer les perspectives de baisse des taux par la Fed en 2024, avec une probabilité désormais estimée à 60 % pour une baisse en mars, contre 70 % précédemment.
🧮 Côté chiffres
Crypto
Bourse
🧬 Zoom crypto
INJ
Rang sur le marché : #28
Prix intervalle sur 7 jours : 31,02$ / 40,96$
Évolution sur 7 jours : -2,48%
ATH (le plus haut) : 40,75$ (24/12/2023)
ATL (le plus bas) : 0,5989$ (04/11/2020)
Offre en circulation : 83 755 556 INJ (84%)
Si tu veux davantage creuser, voici leur site Internet.
💎 Investigation éclairante
Les frais de gaz sur Ethereum, nécessaires pour rémunérer les mineurs et sécuriser le réseau, sont un élément crucial de la première et la plus vaste blockchain décentralisée au monde dédiée aux applications décentralisées (dApps). Ethereum est le berceau de milliers de dApps, attirant des millions d'utilisateurs et facilitant des transactions quotidiennes se chiffrant en milliards de dollars.
Toutes ces transactions, bien qu'elles varient en termes de taille, de forme et de nature, ont un point commun : les frais de gaz.
Je vais t'expliquer en détail ce que sont les frais de gaz sur Ethereum, pourquoi ils peuvent parfois être élevés, comment tu peux payer moins cher ces frais, et les mises à jour d'Ethereum qui visent à les réduire. Ensemble, nous allons plonger dans les mécanismes de ces frais et découvrir comment ils influencent l'utilisation quotidienne d'Ethereum.
Qu'est-ce que les frais de gaz sur Ethereum ?
Les frais de gaz sur Ethereum, c'est ce que tu dois payer pour réaliser des transactions sur la blockchain d'Ethereum. Que ce soit pour envoyer de l'ETH, échanger des tokens ou exécuter des contrats intelligents, ces frais sont incontournables. Ils sont payés en ETH et servent de rémunération aux nœuds du réseau qui valident les transactions via le mécanisme de Preuve d'Enjeu (Proof of Stake ou PoS).
Pourquoi des frais ? Simplement parce que réaliser une transaction sur la blockchain Ethereum nécessite des ressources informatiques. Les mineurs ou, dans le cas du PoS, les validateurs, utilisent leur matériel et leur énergie pour traiter et sécuriser tes transactions. En échange de ce service, ils perçoivent une fraction des frais de gaz que tu paies.
Le montant des frais de gaz varie en fonction de plusieurs facteurs. Le principal est la congestion du réseau : plus il y a de transactions en attente sur le réseau, plus les frais de gaz tendent à augmenter. C'est une question d'offre et de demande : les utilisateurs sont prêts à payer plus pour que leurs transactions soient traitées rapidement.
Comment les frais de gaz sont ils calculés ?
Pour bien comprendre le calcul des frais de gaz, il faut d'abord définir clairement quelques termes essentiels.
Le gaz
Le gaz est l'unité qui mesure la puissance de calcul nécessaire pour effectuer une transaction sur Ethereum. Cette quantité varie en fonction de la complexité de la transaction. Par exemple, l'échange d'un token nécessite moins de gaz qu'une opération comme la création d'un NFT ou la publication d'un contrat intelligent.
Prix du gaz
C'est le prix à payer pour chaque unité de gaz, mesuré en 'gwei', une sous-unité de l'ETH. Un gwei équivaut à 0.000000001 ETH. (Inversement, 1 ETH vaut un milliard de gwei).
Les frais de gaz
Ce sont les frais finaux payés par les utilisateurs pour compléter une transaction.
Avant la mise à jour London en août 2021, le calcul des frais de gaz fonctionnait différemment. Les utilisateurs devaient estimer le prix du gaz en fonction de la congestion du réseau, en essayant de surenchérir les autres pour que leur transaction soit validée en priorité.
La formule avant cette mise à jour était : Frais de gaz = Unités de gaz (limite) * Prix du gaz par unité
Après la mise à jour London, une nouvelle mécanique a été proposée avec EIP-1559. Cette mise à jour a introduit un prix de base fixe par bloc et une taille de bloc flexible pour gérer la congestion du réseau.
Avec un prix de base prédéfini pour chaque bloc, le calcul devient moins aléatoire. La nouvelle formule est : Frais de gaz = Unités de gaz (limite) * (prix de base + frais de priorité)
Dans les portefeuilles de cryptos comme MetaMask, ces frais sont souvent détectés et fixés automatiquement, mais tu peux les ajuster manuellement dans les paramètres avancés.
Il est important de noter que la mise à jour London n'avait pas pour objectif de réduire directement le coût moyen des frais de gaz sur Ethereum, mais plutôt de limiter le gaspillage de gaz dû à l'incertitude.
Pourquoi les frais de gaz ETH sont ils élevés ?
Tu as peut-être déjà remarqué que les frais pour exécuter des transactions simples comme des échanges ou des achats sur Ethereum peuvent coûter des centaines de dollars, surtout quand la demande est élevée, comme lors du marché haussier de 2021. Mais pourquoi ces frais sont-ils si élevés ?
Chaque blockchain doit jongler entre trois attributs clés : la sécurité, l'évolutivité (scalabilité) et la décentralisation. Cependant, il est difficile de maximiser ces trois aspects simultanément. Vitalik Buterin, le co-fondateur d'Ethereum, a nommé cela le "trilemme de la blockchain".
Dans le cas d'Ethereum, les deux caractéristiques principales sont la décentralisation et la sécurité, ce qui laisse de côté l'évolutivité. En conséquence, Ethereum ne peut traiter qu'entre 20 et 30 transactions par seconde, une vitesse relativement lente pour une blockchain où des milliards de dollars sont échangés chaque jour.
Lorsque le réseau est surchargé, des centaines de transactions sont envoyées chaque seconde vers le "mempool" (une zone d'attente pour les transactions). Cependant, comme nous le savons, les validateurs d'Ethereum ne peuvent valider que 20 à 30 transactions par seconde.
Naturellement, les validateurs préfèrent sélectionner les transactions avec des prix de gaz plus élevés. Cela conduit les utilisateurs à surenchérir pour que leur transaction soit incluse dans un bloc en priorité.
Avant la mise à jour de Londres, ce processus ressemblait à une enchère à l'aveugle, où les utilisateurs faisaient des offres en gwei pour inciter les mineurs à choisir leur transaction. Mais depuis cette mise à jour, le réseau définit un frais de base fixe pour chaque nouveau bloc en fonction de la demande de transactions dans le bloc précédent.
Bien que ce frais de base soit suffisant pour qu'une transaction soit traitée, les utilisateurs peuvent toujours ajouter un pourboire (frais de priorité) pour accélérer leur transaction.
Note importante : Lors d'un lancement populaire de NFT ou d'autres activités générant une forte congestion du réseau.
Comment s’est effectué le passage d'Ethereum au Proof of Stake ?
Depuis son lancement, Ethereum s'appuyait sur un algorithme de consensus Proof of Work (PoW) pour valider les transactions et les ajouter à son réseau. Toutefois, en septembre 2022, un changement majeur a eu lieu : le réseau principal d'Ethereum a fusionné avec la chaîne Beacon, un événement connu sous le nom de "The Merge". Ce changement a marqué la transition d'Ethereum du PoW au Proof of Stake (PoS).
Contrairement à une croyance répandue, "The Merge" ne visait pas directement à réduire les frais de gaz. C'est pourquoi, jusqu'à présent, cet événement a eu peu d'impact sur les frais de gaz payés par les utilisateurs d'Ethereum.
Cependant, la transition d'Ethereum vers le PoS était cruciale pour déployer le "sharding" — un mécanisme où plusieurs chaînes secondaires sont déployées pour alléger les transactions du réseau principal.
Ethereum aura 64 chaînes de fragments qui contribueront à augmenter considérablement sa scalabilité et sa vitesse de transaction. Selon Vitalik Buterin, co-fondateur d'Ethereum, le réseau pourra traiter jusqu'à 100 000 transactions par seconde.
Une plus grande scalabilité signifierait une congestion du réseau nettement réduite. En théorie, cela signifie que les transactions se dérouleront sans problème, même en période de fort volume.
Cette amélioration de la capacité d'Ethereum à traiter les transactions pourrait entraîner une baisse significative des frais de gaz, car moins de transactions seront en compétition pour être incluses dans chaque bloc. Il est important de noter, cependant, que ces développements sont progressifs et que leur impact complet sur les frais de gaz et l'expérience utilisateur se fera sentir avec le temps.
Ces avancées technologiques font partie intégrante de l'évolution d'Ethereum, visant à rendre le réseau plus efficace, durable et accessible. Pour toi, en tant qu'utilisateur d'Ethereum, cela pourrait signifier une utilisation plus fluide et économique de la blockchain, notamment pour les transactions et les interactions avec les dApps.
En résumé, bien que "The Merge" ait été une étape importante pour Ethereum, son impact sur les frais de gaz est indirect. La vraie révolution viendra avec le déploiement complet du sharding et d'autres mises à jour, qui amélioreront la capacité du réseau à gérer un grand nombre de transactions, réduisant ainsi potentiellement les coûts pour les utilisateurs comme toi.
Qu’est ce que l’avenir nous réserve pour 2024 ?
Tu l'auras compris, les frais de gaz sur Ethereum sont un élément central du fonctionnement de cette blockchain. Ils représentent une compensation nécessaire pour les validateurs qui sécurisent chaque transaction. Cependant, ces frais peuvent parfois être élevés, surtout lors de périodes de forte activité sur le réseau.
L'année 2022 a marqué un tournant pour Ethereum avec "The Merge", le passage du Proof of Work au Proof of Stake. Même si cet événement n'a pas directement influé sur les frais de gaz, il a ouvert la voie à des améliorations futures, notamment le sharding, qui devrait augmenter considérablement la capacité d'Ethereum à traiter les transactions et, potentiellement, réduire les frais de gaz.
Pour toi, utilisateur d'Ethereum, cette évolution signifie que les transactions pourraient devenir plus rapides et moins coûteuses à l'avenir. Cette amélioration de la scalabilité d'Ethereum promet de rendre l'utilisation de la blockchain plus accessible et efficace, tant pour les transactions quotidiennes que pour les interactions avec les dApps.
En regardant vers 2024 et au-delà, on peut s'attendre à ce que les progrès continuent dans le domaine de l'optimisation des transactions sur Ethereum. Avec les innovations technologiques telles que le sharding et d'autres mises à jour, Ethereum est bien positionné pour maintenir son statut de blockchain leader pour les dApps, tout en améliorant l'expérience utilisateur en termes de coût et d'efficacité.
En conclusion, alors que les frais de gaz restent un sujet de préoccupation pour de nombreux utilisateurs d'Ethereum, les développements futurs semblent prometteurs pour résoudre ces défis. C'est une période passionnante pour observer comment Ethereum continuera d'évoluer et de s'adapter pour répondre aux besoins de sa communauté grandissante.
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Bonne lecture pour moi ! Merci à toi pour se récap !